Les exercices monoarticulaires présentent de nombreux avantages qui viendront contrebalancer les limites des exercices polyarticulaires présentées ci-dessus.
Par conséquent, à la question « quel type d’exercice faut-il choisir ? », la réponse est « les deux » car leur association vous permettra de réaliser des entraînements complets et efficaces.
En effet, les exercices monoarticulaires permettent de :
- « Sculpter » votre musculature en cherchant à développer des muscles spécifiques. En clair, contrairement aux exercices polyarticulaires, ils vous permettent d’isoler le travail sur un seul groupe musculaire pour vous construire un physique harmonieux et esthétique. De ce fait, vous devez retenir que ces exercices interviennent en complément des exercices polyarticulaires qui, pour rappel, développent globalement votre masse musculaire. En effet, « il faut d’abord fabriquer de la matière avant de la sculpter ».
- Corriger les déséquilibres de développement musculaire lié à votre morpho-anatomie, en isolant les groupes ou faisceaux musculaires plus difficiles à stimuler avec des exercices polyarticulaires. De ce fait, vous pouvez développer vos points faibles en focalisant toute la tension de l’exercice sur celui-ci sans que vos points forts n’interviennent.
- Apprendre à mieux ressentir un muscle souhaité (connexion cerveau/muscle), ce qui, avec l’expérience, peut également vous aider à le contracter indépendamment des autres muscles pendant l’exécution d’un exercice polyarticulaire.
- Augmenter facilement votre volume d’entraînement. En effet, ils engagent moins votre système cardio-vasculaire et votre système nerveux et vous demandent moins d’énergie. De ce fait, vous pouvez les ajouter à la suite de vos exercices polyarticulaires pour augmenter la sollicitation d’un groupe musculaire (exercices de finition) et donc favoriser son hypertrophie.
- Pré-fatiguer un groupe musculaire spécifique, en début de séance, pour faciliter le ressenti et donc la contraction de celui-ci pendant les exercices polyarticulaires.
- Occasionner plus facilement un stress métabolique et une congestion musculaire en réalisant des séries plus longues en fin de séance, sans souffrir de la fatigue. Pour rappel, le stress métabolique et la congestion musculaire sont 2 des 5 facteurs principaux à optimiser pour la prise de masse musculaire avec la surcharge progressive, le temps sous tension et la tension d’étirement (cf. article sur l’hypertrophie musculaire, partie 2).
- Réduire les risques de blessures. En effet, en engageant un seul groupe musculaire, le poids des charges que vous utiliserez sera plus faible, plus facile à contrôler et donc occasionnera moins de tension sur vos articulations.
Ainsi, les limites principales d’une utilisation exclusive des exercices monoarticulaires sont l’inverse des exercices polyarticulaires, c’est-à-dire :
- Moins de croissance musculaire, de développement de la force et de progression au niveau des performances physiques.
- Des séances plus longues car il faut réaliser autant d’exercices qu’il y a de muscles ou de faisceaux musculaires pour obtenir un physique harmonieux.
Par conséquent, vous devez retenir que votre programme d’entraînement devra être composé à la fois d’exercices polyarticulaires et monoarticulaires. En effet, en les combinant intelligemment, vous pourrez profiter de tous leurs avantages tout en compensant leurs points faibles. Cela vous garantira ainsi une progression optimale au niveau des performances et harmonieuse au niveau esthétique.
Mais alors comment associer ces deux types d’exercices dans vos séances d’entraînement ?
Laurent
31 janv. 2022 15:08:43 (Il y a 3 années)
Bonjour, mille mercis pour ce post qui est clair, et a répondu à mes questions.